Dans un arrêt du 22 mai 2017, le Conseil d'Etat a précisé que la circonstance que les faits pour lesquels un agent demande la protection fonctionnelle soient survenus alors qu'il était en grève ne fait pas obstacle à ce que la protection lui soit accordée. Il lui revient de démontrer que les faits dont il a été victime sont bien en lien avec l'exercice de ses fonctions. La qualité de gréviste n'est pas, par elle-même, de nature à exclure l'existence d'un lien entre les fonctions et les attaques (en l'espèce diffamation) dont l'agent a été victime.